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Et maintenant, Président ?

Président : Le bilan est inespéré. Je tablais sur 18 à 20 points à mi-championnat, nous en avions 27 ! Et cela avec une équipe inchangée à 80 % par rapport à la D3. Cela veut dire que les joueurs de la saison passée avaient le niveau de la D2. Je veux aussi souligner l’excellent travail de l’entraîneur Yannick Pauletti et de tout le staff qui ont su créer les automatismes et tirer le maximum du groupe.

AB : L’attaque a inscrit 32 buts, une moyenne de plus de 2 buts par match, malgré le départ de Guillaume Legros

Prés. : Cela confirme ce que je viens de dire. L’entraîneur a réussi à adapter le système de jeu à cette nouvelle donne. Cette année, le danger peut venir de partout. La preuve : 11 joueurs différents ont inscrit ces 32 buts !

AB : La question que tout le monde se pose à mi-saison, quel est l’objectif final ?

Prés. : Rester dans le top 6.

AB : Pour le tour final, il faut idéalement terminer au moins à la 5ème place…

Prés. : Pour une première saison, je ne serai pas déçu si nous n’atteignons pas le tour final. Par contre, pas question de descendre ! Mais je crois que ce ne sera pas le cas…

AB : Et si Stockay se qualifie pour le tour final, ce qui est possible ?

Prés. : On le jouera et on essaiera de le gagner. D’ailleurs, je veux qu’on joue tous les matches pour les gagner !

AB : Evoluer en D1 amateur serait possible ?

Prés. : On n’y est pas encore ! Il faut se qualifier pour le tour final et puis le remporter. C’est un long et difficile parcours où il faut aussi affronter les meilleures équipes flamandes de D2. En fait, on y verra plus clair à la mi-février après avoir affronté les Francs Borains, Meux, La Louvière et Durbuy. Si nous sommes toujours dans le coup, on commencera à réfléchir…

AB : C’est à dire ?

Prés. : A la licence. Mais je dis tout de suite que pour continuer à être ambitieux, il faut absolument que je reçoive des soutiens financiers de nouveaux partenaires. Seul en D1 amateur, c’est impossible ! Il faut notamment un stade de 1000 places dont 150 assises et cinq joueurs pro. Si je ne suis pas aidé, le budget diminuera, immanquablement.

AB : En D1 amateur, il faut un stade conforme, ce n’est pas le cas.

Prés. : Pour le stade, on peut penser à des solutions transitoires, par exemple aller jouer ailleurs en attendant d’avoir des installations conformes. Mais j’insiste : cela ne se fera qu’avec l’arrivée d’autres partenaires. Je suis un homme correct. Jamais, je ne demanderai à la commune d’entreprendre des travaux si je ne suis pas certain de maintenir le club en D2 ou en D1. On ne joue pas avec l’argent de la collectivité. Donc, ce qui est impératif, c’est de trouver des partenaires pour rester ambitieux. Le club est à un tournant de son histoire.

AB : Quel genre de partenaires cherchez-vous ?

Prés. : Nous sommes actuellement le 6ème club de la province après le Standard, Eupen, Seraing, Visé et le FC Liège. Nous sommes le premier de l’arrondissement de Huy-Waremme ? Cela signifie quand-même quelque chose. Nous avons constitué un cellule marketing qui va essayer de convaincre quelques entreprises de gros calibre de nous rejoindre. On s’amuse bien à Stockay, on produit du beau jeu et l’ambiance est familiale. On verra ce que cela donnera.

AB : Certains ont évoqué un partenariat avec le Standard.

Prés. : Je sais et lors du match contre Rebecq, Mbaye Leye s’est dit impressionné par le jeu et le rythme de la D2. Mais il n’y a pas que le Standard. En Belgique, les distances ne sont pas grandes… Mais pour l’instant, il n’y a rien de concret ni au niveau de nouveaux partenaires commerciaux, ni en ce qui concerne une collaboration avec un club d’une division supérieure.

AB : Rendez-vous en février ?

Prés. : Tout à fait !

L’avis de la commune, Pierre Bricteux, échevin des sports

« La commune est tout à fait ouverte au dialogue avec les dirigeants de Stockay, comme elle tente d’être à l’écoute des initiatives des autres clubs et associations. D’ailleurs, avec le bourgmestre Francis Dejon, nous suivons pratiquement toutes les rencontres à domicile. Ce que nous attendons du club, ce sont des demandes précises et un engagement à long terme. Il ne serait pas raisonnable d’entreprendre des travaux importants et de se lancer dans des investissements si c’est pour se retrouver en D3 ou en P1 dans quelques années. Mais je crois qu’à ce point de vue-là, nous sommes tous d’accord. »

« Ce que la commune souhaiterait, c’est que les travaux qui pourraient être entrepris servent aussi à d’autres disciplines sportives ou d’autres activités, des réunions d’associations, par exemple. Je ne pense pas nécessairement à un hall omnisports qui serait au-dessus de nos moyens mais à une salle polyvalente qui pourrait accueillir des sports qui ne demandent pas trop d’espace, comme le tennis de table, la boxe ou même peut-être le basketball. Tout cela doit être discuté. Cela nous permettrait d’obtenir des subsides plus importants de la Région wallonne, de limiter donc l’investissement communal et d’en faire profiter l’ensemble de la population. »

« Enfin, nous devrons aussi penser à la mobilité et à l’accessibilité si les nouvelles installations doivent accueillir plus de monde. »

« En résumé, la commune est disposée à aider le club mais il faut que ce soit un partenariat public-privé raisonnable et un investissement supportable qui profite à un maximum de nos concitoyens. »

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